Suite aux élections renouvelant l’Assemblée de la Polynésie française (APF), un débat a lieu entre d’une part le représentant du Gouvernement français et, d’autre part, certains élus. L’objet de la discorde : une croix.
En effet, le 3 juin 2004, lors de son élection au poste de Président de l’APF, Antony Géros (Union pour la démocratie - UPLD) a désiré faire figurer au sein de l’hémicyle un crucifix.
Néanmoins, et invoquant les dispositions de l’article 1er de la Constitution française, le Haut-Commissaire de la République a décidé de contester la présence de ce signe religieux au sein de l’enceinte parlementaire.
Parallèlement à une demande d’avis adressée au Conseil d’Etat, le Haut-Commissaire a décidé le 10 juin 2004 de saisir la justice administrative afin d’obtenir une injonction en la matière.