format pour impression(IMPRESSION)

LES DERNIERES DECISIONS :
Décision n° 87-MC-16 du 8 décembre 1987 relative à une demande de mesures conservatoires émanant du groupe Adire
Décision n° 87-MC-15 du 18 novembre 1987 relative à une demande de mesures conservatoires émanant de la société Pompes funèbres 77
Décision n° 87-MC-14 du 4 novembre 1987 relative à une demande de mesures conservatoires émanant du groupement agricole d’exploitation en commun de Peyramond
Décision n° 87-MC-13 du 23 septembre 1987 relative à une demande de mesures conservatoires présentée par la société V.A.Q. S.A.
Décision n° 87-MC-12 du 23 septembre 1987 relative à une demande de mesures conservatoires émanant de la chambre de commerce et d’industrie de Grenoble




19 mai 2002

Décision n° 87-D-11 du 13 mai 1987 relative à une saisine émanant de la Grande Pharmacie de Paris

LE CONSEIL DE LA CONCURRENCE, siégeant en commission permanente,

Vu l’ordonnance n° 86-1243 du 1er décembre 1986 relative à la liberté des prix et de la concurrence et le décret n° 86-1309 du 29 décembre 1986 pris pour son application ;

Vu le code de la santé publique, et notamment son livre V ;

Vu la lettre du 20 mars 1987 par laquelle la Grande Pharmacie de Paris à Amiens a saisi le Conseil de la concurrence d’une entente entre des pharmaciens de la Somme relative aux jours et heures d’ouverture des officines libérales d’Amiens ;

Le commissaire du Gouvernement entendu ;

Considérant que le demandeur invoque l’existence d’une concertation entre pharmaciens membres de la chambre syndicale des pharmaciens de la Somme visant à lui interdire d’ouvrir son officine le lundi matin  ;

Considérant que, dans sa lettre de saisine, il ne vise, comme pratique concertée, que les plaintes déposées à son encontre devant le conseil régional de l’ordre des pharmaciens par la chambre syndicale et deux confrères ;

Considérant que le fait d’engager une action commune devant le conseil de l’ordre ne peut être considéré en lui-même comme constitutif d’une action concertée contraire aux dispositions de l’article 7 de l’ordonnance n° 86-1243 du 1er décembre 1986 et qu’il n’entre donc pas dans le champ de la compétence du Conseil de la concurrence que dès lors la saisine n’est pas recevable,

D E C I D E :

La saisine de la Grande Pharmacie de Paris, enregistrée sous le numéro C 22, est déclarée non recevable.

Délibéré en commission permanente dans sa séance du 13 mai 1987 où siégeaient MM. LAURENT, président, BETEILLE et PINEAU, vice-présidents.

 


©opyright - 1998 - contact - Rajf.org - Revue de l'Actualité Juridique Française - L'auteur du site
Suivre la vie du site