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LES AUTRES BREVES :
16/07/2004 : Le Conseil d’Etat confirme la décision de la Fédération Française de Football (FFF) homologuant les résultats du Championnat National pour la saison 2003-2004
11/07/2004 : Le droit public face à sa codification : les PGD garderont-ils leur place ?
10/07/2004 : Le Tribunal administratif confirme la suspension du maire de Bègles
10/07/2004 : Nouvelles règles relatives au dépôt d’objets d’art et d’ameublement dans les administrations
10/07/2004 : Attribution de points d’indice majoré à certains fonctionnaires
4/07/2004 : Polynésie française : la croix de la discorde
3/07/2004 : Vers la création d’un pôle juridictionnel administratif spécialisé en matière d’expulsion ?
2/07/2004 : Le Président de la CAA de Versailles nommé
2/07/2004 : Simplification de la composition et du fonctionnement des commissions administratives et réduction de leur nombre
2/07/2004 : Simplification du régime d’entrée en vigueur, de transmission et de contrôle des actes des autorités des établissements publics locaux d’enseignement



3 avril 1999

Les tests génétiques et les assurances

Mardi 30 Mars, la FFSA [Fédération Française des Sociétés d’Assurance] a annoncé que sa commission exécutive avait décidé , à l’unanimité, de renouveler pour une durée de 5 ans l’engagement pris en 1994 à ne pas tenir compte des résultats de l’étude génétique des caractéristiques d’un candidat à l’assurance, même si ceux-ci leur sont apportés par l’assurable lui-même.

La FFSA indiquait qu’à la lumière des progrès des sciences et des techniques concernant la fiabilité prédictive des tests, mais aussi en fonction des pratiques de prévention et des thérapeutiques possibles, les assureurs français engageront une réflexion avec les institutions concernées sur les règles d’une déontologie susceptible de régir une éventuelle utilisation des résultats de ces tests par l’assurance.

Quel est l’usage qui pourrait en être fait ? De tels tests sur le génôme humain permettrait ainsi aux assureurs de détecter les risques de décès chez les personnes souhaitant souscrire un contrat d’assurance-vie. Cela est déjà le cas en Grande Bretagne où l’utilisation de tels tests est fréquente.

Ainsi, Outre-Manche, il est de coûtume de demander pour tout emprunt supérieur à un million de francs de demander de tels tests. Il arrive également que certaines personnes "génétiquement" non viables soient purement et simplement démutualiser ou se voyent refuser toute souscription d’assurance.

Les assureurs français se démarquent ainsi de leurs voisins européens, sans nul doute, pour le bien des assurés.

 


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