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4 avril 1999

Malfaiteur : dur métier qui ne s’improvise pas

En ce week-end pascal, moment où les cloches font leur transumance vers Rome, il m’a paru nécessaire de m’arrêter sur un point capital de notre époque à savoir la qualification des malfaiteurs. En effet, on se rend compte que bien souvent les personnes se prétendant bandits n’ont aucune expérience du métier.

Normalement, un malfaiteur prépare minitieusement son coup, et devrait réussir. Mais ce n’est pas toujours le cas. Deux exemples : Le premier est celui d’un jugement rendu par le Tribunal d’Exeter, se situant en Angleterre et qui a conclu à une condamnation de 6 ans de prison pour un certain Stephen Anderson. Celui-ci avait préparé très minitieusement son hold up qui aurait dû consister à entrer dans un bureau de poste cagoule sur la tête et arme au poing, de faire croire aux personnes que le bureau était fermé et de s’emparer du butin.

Seulement, lorsque le jour de l’attaque se présenta, la malfaiteur pénétra donc dans le bureau de poste - en oubliant de mettre sa cagoule -, arme - en plastique - au poing, oublia le panneau qu’il avait préparé indiquant "Bureau Fermé" à son domicile, et repartit... sans rien.

Le second exemple est celui de Tomaso Addivibola. Ce maçon de Mulhouse a été condamné à 5 ans de prison pour diverses épopées épiques. Il a été interpellé alors qu’il était en train de voler ... un citron. Par ailleurs, la police avait réussi à mettre à son actif pas moins de 5 braquages commis à main armée, sans cagoule et donc à visage découvert avec un véhicule et plus particulièrement une camionnette comportant son nom et son adresse.

Ces deux exemples montrent bien qu’il ne faut surtout pas s’improviser cambrioleur ou malfaiteur. Ces deux métiers nécessitent une bonne formation et je pense qu’il serait grand temps de trouver une université qui enfin, enseignerait de tels métiers.

 


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